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Hidenori Kitaguchi donne naissance à des plats fusion, savants mariages de cuisines traditionnelles française et japonaise. Plat signature : la tête de cochon et foie gras.

« Paris 6e: les plaisirs d’H »

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C’est une table bien cachée dans cette petite rue discrète du quartier Duroc. Avouons-le, nous ne sommes pas venus par hasard puisqu’on s’y est laissé entraîner par des amis qui ne nous voulaient que du bien, nous promettant de nous faire découvrir leur cantine gourmande. De rares articles de presse ont consacré l’adresse et l’ont trouvé fort bonne. Nous découvrons ici une petite pépite.

La déferlante nipponne ne surprend plus guère et les chefs venus du pays du soleil levant, une fois arrivés dans l’hexagone, posent ici leurs casseroles et nous font l’offrande de ne plus repartir. On leur reconnaît l’amour du produit français savamment dosé, avec des épices venues d’ailleurs, l’art de la découpe, le sens de la cuisson, l’alchimie des alliances, le talent du décor dans l’assiette. Hidenori Kitaguchi, né à Osaka, est dans cette veine.

Arrivé en France chez Jamin du temps de Benoît Guichard, l’ancien second de Robuchon, puis au Cerf à Marlenheim et enfin chez les Anges, le voici depuis plus de trois ans dans cette rue Mayet, sans épate et sans bruit où il régale son quartier sans fioriture et avec précision! Le cadre ? Simplissime car là n’est pas pour lui l’essentiel, de rares toiles colorées de rouge accrochées sur des murs blancs, des tables et chaises en bois sombre, des produits frais, fenouil, carottes, posés sur le comptoir avec quelques pots et marmite, et des miches de pain dans une corbeille, laissant présager que tout se passe dans l’assiette.

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Direction le quartier de la gare Montparnasse et la tranquille rue Mayet pour découvrir un restaurant de cuisine française par un chef japonais, Hidenori Kitaguchi. H Kitchen est un bistrot contemporain où le chef aime cuisiner les légumes et les poissons mais aussi revisiter les classiques de la gastronomie française.
Il faut vraiment trouver le restaurant H Kitchen, tellement cette adresse est discrète. Pour cela il faut se rendre dans le quartier de la tour Montparnasse. Il faut descendre le boulevard Montparnasse en direction des Invalides, puis prendre la rue du Cherche Midi pour arriver dans la rue Mayet. On repère le restaurant à sa grande devanture verte et à son enseigne. Bienvenue dans le restaurant H Kitchen, car H comme la première lettre du nom du chef Hidenori Kitaguchi.

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Déjeuner au restaurant H. Kitchenmardi, 6 juin 2017

Le déjeuner périodique entre frères et sœurs se tient à l’invitation de ma sœur au restaurant H. Kitchen. Le lieu est tout petit, moins de dix tables sans doute, avec le chef en cuisine et une personne en salle. Le chef Hidenori Kitaguchi est japonais, qui grossit l’armée de chefs japonais qui ont envahi Paris, pour notre plus grand plaisir. La salle est un peu triste. La carte des vins est particulièrement chiche, mais je dis à ma sœur qu’il ne faudrait surtout pas rater la présence d’un Champagne Philipponnat Clos des Goisses 2000 dégorgé en octobre 2011 qui est une merveille. Nous sommes quatre à prendre le même menu : soupe de coques et homard breton.

Le champagne est enthousiasmant. Il commence déjà à être un peu ambré. Sa bulle est discrète mais en bouche il est glorieux, expressif, plein, rond et de grand charme. C’est un champagne noble. On se sent tellement bien avec ce champagne distingué qu’il illumine ce début de repas. Les coques sont un peu tristes mais goûteuses malgré tout. Le plat manque de panache mais va bien avec le champagne.

Nous poursuivons le repas avec un Chassagne- Montrachet Domaine Larue 2015 qui est une belle surprise. Il est jeune bien sûr mais il est gouleyant, avec un beau fruit très spontané et quelques évocations de fleurs blanches qui rafraîchissent le palais. Il est bien fluide et accompagne gentiment le homard à la chair délicieuse, de grande qualité.

Sur le dessert, le mien au citron, de belle facture, c’est un Champagne Philipponnat Royale Réserve Brut sans année qui est servi, champagne de soif, bien loin de la qualité du Clos des Goisses mais jouant sur un registre différent, dont la fluidité est appréciée. Ce restaurant fait une cuisine de belle qualité, mais il lui manque un peu de chaleur humaine pour qu’on ait envie d’y retourner.

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H Kitchen 13/20

Néobistrot bien dans son quartier, le H Kitchen de Hidenori Kitaguchi distille une cuisine plutôt traditionnelle, sans que celle-ci n'égrène la modernité de l'esprit ou de l'environnement. Le ton de la salle est assez minimaliste, voire élégant, dispose le client dans sa meilleure humeur pour profiter de la générosité des assiettes. A la carte, des classiques comme des petites inventions ; une palette de légume, un gourmand cochon de lait, un faux-filet maturé. Prix justes. Cave adaptée.

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Rather a strange name for a restaurant ‘H.Kitchen’. You might like to blame Hidenori Kitaguchi for that, but you’ll thank him for the rest – it’s been a while since we tasted or saw anything this interesting in Paris, a mix of the finest Japanese and French cuisine unlike anything you’ve eaten before.
Here’s our review.
Restaurant H.Kitchen - Paris
photos: JasonW
In a quiet street not far from our hotels, H.Kitchen is so discrete you’d hardly know it was there at all.
And once inside, you’d be hard pressed to compliment the décor, with just two paintings on the walls and rather standard furniture. Perhaps the message is that we should be concentrating on the food?